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INTERMINES ALLEMAGNE : SE LANCER SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL ALLEMAND

Revue des Ingénieurs

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24/06/2022

Auteur : Charles BELLAICHE (P 1974 ICiv)

Un débat riche avec 3 intervenants d’origine complète- ment différente : Anne-Chrystelle Bätz, présidente d’Em- ploi Allemagne à Berlin, Claus Pels Leusden (P88), chasseur de têtes, Pawlik Recruiters GmbH, et Axelle Arnaud (E17), jeune diplômée vivant en Allemagne. Le sujet a eu un franc succès : la qualité des présentations mais aussi leur complémentarité ont été beaucoup appréciées.

D’ici 2030, l’Allemagne aura un besoin important de main-d’œuvre qualifiée, et en particulier d’ingénieurs. Ce manque est particulièrement marqué dans les domaines de l’IT, de l’analyse de données. L’Allemagne ne forme pas assez d’ingénieurs pour répondre à cette demande. Est-ce un nouvel eldorado? Quels challenges à relever ?

 BIEN PRÉPARER SON MIND-SET

Les premières réponses ont été données par l’équipe d’Emploi Allemagne, association d’utilité publique. Un travail en amont est incontournable : bien définir son pro- jet professionnel, se préparer à quitter sa zone de confort et faire preuve d’adaptabilité et de résilience. Ne pas oublier les différences culturelles en entreprise avec un style de travail plus direct en Allemagne. Autre challenge : se connaître, parler de soi, créer un réseau.

Claus Pels Leusden, chasseur de têtes chez Pawlik Recruiters GmbH, ouvre alors un autre chapitre : la recherche d’entreprises. Différentes possibilités existent, couplées en particulier à la langue officielle de travail : l’anglais pour les grandes entreprises internationales et les start-up ; l’allemand pour les “hidden champions”. Ces dernières entreprises, numéros 1, 2 ou 3 du marché mon- dial dans leur segment, sont des entreprises familiales (de 250 à 3000 personnes), très innovantes. Il en existe environ 2700 dans le monde, dont 1300 rien qu’en Alle- magne ! Elles offrent des carrières attrayantes aux ingé- nieurs, qui peuvent obtenir tôt des responsabilités importantes. Une fois embauchés, les cadres sont très fidèles à ces entreprises, qui les traitent bien et offrent une formation continue de pointe.

 ET MAÎTRISER L’ALLEMAND UN PEU, BEAUCOUP…

Axelle Arnaud compléta ce tour d’horizon avec la description de son expérience personnelle. Ayant choisi de faire des stages à l’étranger, elle fit des stages de 6 mois, successivement chez Porsche et BMW en allemand. Elle vit maintenant à Munich et a décroché son premier emploi dans une grosse start-up de 2000 personnes, où la langue de travail est cette fois l’anglais. Elle a cependant considérablement amélioré son allemand dans les deux ans qu’elle a maintenant passés dans le pays, ce qui facilite également la vie de tous les jours.

Plusieurs aspects positifs à retenir :

  • beaucoup de stages sont proposés, qui permettent de tester une expérience allemande, sans engagement à long terme,
  • un grand choix de lieux possibles pour les stages (décentralisation).
  • une grande qualité de vie en général.

Après le succès de cette première réunion, le groupe Intermines Allemagne a l’intention d’offrir des réunions d’approfondissement sur le travail en Allemagne et ses différents aspects. 

 

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