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ANNE-SOPHIE GRAVE (P79)

Revue des Ingénieurs

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15/09/2022

Auteur : Patricia BESSET-VEZIAT (N 1984 ICiv)

 CDC Habitat est l’un des acteurs majeurs du logement en France. Rencontre avec celle qui dessine l’habitat de demain à la tête d’un groupe intervenant sur toute la chaîne du logement, engagé au plus près des territoires et dont le leitmotiv est l’innovation sous toutes ses formes.

PARCOURS

Début de carrière dans le secteur bancaire

1998 : prend la direction de la maîtrise d’ouvrage de l’Opievoy, puis en assure la direction générale jusqu’en 2006.

De 2007 à 2011:  elle préside le directoire d’EFIDIS, filiale du groupe SNI (désormais CDC Habitat),dont elle intègre le comité exécutif puis le directoire en 2010.

2011 : devient directrice des retraites et de la solidarité au groupe Caisse des Dépôts.

2017 : nommée directrice générale d’Immobilière 3F.

Depuis décembre 2020 présidente du directoire de CDC Habitat

 


Quel a été votre parcours  professionnel et le fil rouge qui l’a guidé?

Le fil rouge de mon parcours est l’intérêt général que l’on retrouve dans les 3 secteurs où j’ai exercé : l’habitat, la retraite et la formation professionnelle.

J’ai été six ans directrice des retraites et de la solidarité du groupe Caisse des Dépôts. Je gérais alors les régimes de retraite pour les agents de la Fonction publique territoriale et hospitalière ou encore des régimes spéciaux comme celui des mineurs : je parle là des mineurs de fond ! Au-delà de la collecte des cotisations et du paiement des pensions, la gestion des retraites est un grand sujet de société pour accompagner le vieillissement de la population et le vieillissement au travail, une vraie industrie de service d’accompagnement des seniors.

Au cours de ces années à la Caisse des Dépôts, j’ai également eu la chance de mener une très belle aventure professionnelle avec la création du Compte Personnel de Formation. Retraite, formation professionnelle, il s’agit là d’accompagner les parcours de vie des Français.

Autre expression de l’intérêt général : le logement. J’ai exercé pendant de nombreuses années chez plusieurs bailleurs sociaux. Et je continue actuellement dans ce secteur comme présidente du directoire de CDC Habitat, filiale immobilière de la Caisse des Dépôts.

 Quelles sont vos principales missions à CDC Habitat?

Comme présidente du directoire, je tra vaille en binôme avec Clément Lecuivre, le directeur général. Nos missions s’articulent sur 3 axes : tout d’abord définir les orientations stratégiques du Groupe en cohérence avec notre actionnaire, la Caisse des Dépôts. C’est l’objet du plan stratégique “Impulse 2026” que nous avons défini à mon arrivée. Second axe, piloter l’ensemble des activités. Enfin, impulser les transformations.

La définition des orientations stratégiques est essentielle, d’autant plus dans le contexte actuel : conséquences de la crise sanitaire sur les modes d’ha biter, de la loi Climat sur les modes de production, impacts de la guerre en Ukraine sur les approvisionnements et les coûts. Ce sont autant de paramètres à prendre en compte pour comprendre l’évolution des besoins et des usages, adapter nos modes de production, mais aussi nos offres et nos services aux nouveaux modes d’habiter.

Pouvez-vous nous présenter une  cartographie  du secteur de l’habitat et les différents types de produits logement?

Il existe deux grandes catégories de produits : l’accession à la propriété d’une part et le locatif d’autre part. L’accession est principalement réalisée par des pro moteurs privés. Cependant une petite proportion, dite accession sociale, est produite par des bailleurs sociaux pour des ménages répondant à des plafonds de ressources.

Le village solidaire des 5 Ponts à Nantes. Reconnu “action urbaine innovante” à l’échelle européenne, il
comprend les locaux d’accueil de l’association Les Eaux Vives (accueil de jour, halte de nuit et 40 studios d’hébergement) ainsi qu’un marché solidaire, une ferme urbaine, des bureaux et 70 logements du locatif social . 

Pour le locatif, il existe quatre typologies de logement: le locatif très social, social,  intermédiaire, puis le libre, qui adressent l’éventail des niveaux de revenus des ménages. Le logement très social, ou logement accompagné, permet d’ac cueillir les populations les plus fragiles et d’apporter un accompagnement social adapté. Le logement social et le logement intermédiaire ont des loyers réglementés inférieurs de l’ordre de 40 à 15 % aux prix de marché, et leur occupation est régie par des plafonds de ressources. Enfin, le locatif libre sort des obligations en termes de plafonds de ressources et de montant de loyers. 

On parle de “crise  du logement”. Au-delà de l’expression, quels sont les enjeux   auxquels   le    secteur de l’Habitat doit  répondre? Nous manquons de logements en France et il nous faut donc produire plus. Cependant la Loi Climat fixe un objectif de “zéro artificialisation nette” en  2050.  L’artificialisation  des  sols, conséquence directe de l’extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd’hui l’un des facteurs ayant un impact sur le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Notre défi est de produire plus en artificialisant moins. Pour cela, il nous faut repenser nos modes de production, intervenir plus en amont des opérations sur le foncier, pour recycler des bâtiments ou reconvertir des friches.

En outre, la crise sanitaire a accéléré l’évolution de nos manières d’habiter. Elle a généré de nouveaux usages, avec le développement du télétravail et la délocalisation, pour certains, du lieu de vie des métropoles vers les villes moyennes. Nous devons accompagner ces transformations et anticiper les évolutions.

Enfin, la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, dite RE2020, a pour priorité de diminuer l’impact sur le climat des bâtiments par une analyse de leur cycle de vie, de poursuivre l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments et de traiter le confort d’été pour garantir aux habitants la fraîcheur en cas de fortes chaleurs. Nous travaillons à la concetion de bâtiments basse consommation, voire à énergie positive.

 CDC Habitat se définit comme “Opérateur global de l’habitat d’intérêt public”. Que signifie cette signature?

Le groupe CDC Habitat gère 530 000 logements. Notre offre se compose de 80 000 logements accompagnés et logements dédiés à l’hébergement, pour des jeunes en insertion, des travailleurs précaires, des bénéficiaires de minima sociaux, des travailleurs migrants… puis 260 000 logements sociaux en métro pole et 90 000 en outremer, et enfin 101 000 logements intermédiaires. Par ailleurs, dans le contexte de la loi Elan (Évolution du logement, de l’amé nagement et du numérique), qui a imposé aux bailleurs sociaux de moins de 12 000 logements de s’adosser à des opérateurs plus importants, CDC Habitat a noué 35 partenariats représentant au total 300 000 logements supplémentaires.

Notre production annuelle de logements est importante. En 2020, pour soutenir la promotion immobilière fortement impactée par la crise Covid, nous nous sommes positionnés pour acquérir 40 000 logements en VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement). En 2021, nous avons mis en chantier 27 500 logements et avons lancé un nouvel appel à projets visant à engager la production de 30 000 logements locatifs sociaux sur deux ans.

CDC Habitat intervient également sur des sujets plus complexes comme de grands projets urbains. Nous sommes par exemple partie prenante à la construction du village des athlètes pour les Jeux de Paris en 2024. Ce quartier sera transformé après les compétitions sportives en véritable quartier de ville, imaginé pour ses habitants, porteur de mixité sociale et fonctionnelle  (logements, commerces, activités et bureaux). Au-delà de l’hébergement des sportifs, l’objectif est de faire de ce quartier un démonstrateur de la ville à horizon 2030.

Autre sujet qui illustre notre position d’opérateur global de l’habitat d’intérêt public : le redressement des copropriétés dégradées. Nous intervenons ainsi à la demande des collectivités sur des copropriétés fragilisées par des problèmes financiers, quand les copropriétaires n’ont plus les moyens d’entretenir leurs immeubles.

Nous sommes ainsi présents sur toute la chaîne du logement. Cela nous permet de promouvoir des quartiers équilibrés, où il fera bon vivre demain, avec une mixité entre locatif social, intermédiaire et accession, des quartiers sobres et durables, favorisant l’insertion économique et sociale.

Comment  un  acteur d’envergure  nationale, comme l’est CDC Habitat, répond-il au plus proche de chaque besoin territorial?

Nous sommes organisés en six directions interrégionales en métropole et présents en Outremer par l’intermédiaire de nos filiales territoriales. Pour être au plus proche des spécificités économiques et sociales de chaque territoire, des besoins des collectivités et de leurs habitants, nos projets de territoires, inscrits dans le projet stratégique du Groupe, fixent le cap en termes de production de logements, de réhabilitation, d’accompagnement des locataires, d’innovation sociale…

À mon arrivée dans le groupe, j’ai souhaité développer davantage l’innovation faut sous toutes ses formes :

innovations techniques bien entendu mais également innovation sociale, innovation sur les usages qui viennent du client. Pour ce faire, nous conduisons une démarche d’acculturation. C’est dans cet esprit que nous avons lancé des “Hackathons des territoires”, pour explorer collectivement de nouvelles idées et solutions au service de l’habitat. Avec deux grandes thématiques : les modes d’habiter et les modes de production demain. Sur cette base, chacune des directions interrégionales a choisi un sujet : logements pour les jeunes, habitat et réchauffement climatique, tranquillité des résidences, habitat multigénérationnel, logement frugal, évolutif et abordable… Selon les thématiques, nous avons choisi de réunir des parties prenantes différentes : des spécialistes du secteur de l’immobilier, des représentants des collectivités locales, des collaborateurs de CDC Habitat, des locataires, des partenaires, des associations, des startups et des étudiants… et nous nous engageons à expérimenter les projets retenus par les jurys.

Notre présence au niveau local et notre collaboration avec les acteurs locaux nous permettent de construire les solutions les plus adaptées aux besoins de chaque territoire.

 La crise sanitaire comme la crise ukrainienne fragilisent les foyers que vous logez. 

Comment les accompagnez vous?

Lors de la crise sanitaire, nous avons eu une réelle attention envers les locataires économiquement et socialement fragiles, de nombreux secteurs d’activité ayant été impactés par des fermetures. Nous avons mis en place une campagne d’appels sortants, dits “appels bienveillants” pour nous assurer, notamment auprès des personnes isolées, que tout allait bien, mais aussi pour mettre en place les dispositifs adéquats d’accompagnement des locataires en cas de difficulté financière pour le règlement du loyer. Passés les deux premiers mois, les dispositifs d’accompagnement mis en place par les pouvoirs publics ont très souvent permis de traverser cette période sans dégradation notable des impayés. Cependant, des personnes en CDD ou des étudiants ont pu se retrouver en grande difficulté. Il rentre dans notre mission sociale d’accompagner ces situations.

Concernant la guerre en Ukraine, une des premières conséquences pour notre secteur est la forte augmentation des coûts de l’énergie, notre parc étant essentiellement chauffé au gaz et notre marché de fourniture de gaz en cours de renouvellement. Nous anticipons donc une augmentation des charges locatives, augmentation qui nécessitera de remettre en place les mêmes dispositifs d’accompagnement que pendant la crise sanitaire ainsi que des actions en faveur de la lutte contre la précarité énergétique.

Par ailleurs, la crise ukrainienne entraîne des difficultés d’approvisionnement des matériaux qui vont induire des retards de livraison des chantiers de construction ou de réhabilitation, ainsi qu’une augmentation des prix de revient de nos opérations ; certaines entreprises nous demandent d’ores et déjà de revoir les conditions tarifaires de leurs marchés.

 

Smart building, gestion durable des bâtiments… le secteur de l’habitat est un secteur d’innovations. Avez vous un projet en particulier pour illustrer ce sujet?

Nous travaillons sur le BIM (Building Information Modeling ou maquette numérique), qui doit être une aide à la décision dans la phase de conception, une aide à la qualité sur les chantiers et une aide à l’exploitation après la mise en service, essentielle pour nous.

En ce qui concerne le bâtiment connecté, devant l’offre foisonnante, nous avons choisi de nous doter d’une stratégie au sein du Groupe avec une double ambition : d’abord pour nous mêmes, un meilleur pilotage de nos bâtiments et de nos équipements, l’objectif à terme étant de passer d’une maintenance curative ou préventive, à une maintenance prédictive qui améliorera le service rendu à nos locataires. Notre seconde ambition concerne nos locataires, en évitant l’effet gadget, avec la mise à disposition d’une aide au pilotage du logement.

Pour les projets, je peux citer de nouveau celui du village des athlètes qui sera livré fin 2023 à la SOLIDEO (Société de Livraison des Ouvrages Olym piques). Pour répondre à l’ambition de l’Accord de Paris, le projet s’inscrit dans une stratégie bascarbone avec une conception bioclimatique des bâtiments en jouant sur leur orientation et les différences de hauteur, des constructions biosourcées, des chantiers bois et béton bas carbone, des panneaux photovoltaïques, des jardins partagés… Nous allons également expérimenter un bâti ment zéro déchet. Ce projet nous per mettra de mener une opération de réversibilité à grande échelle, puisque les bâtiments du village des athlètes seront reconvertis après les Jeux en logements, en bureaux et activités au service des habitants du territoire de Plaine Commune. Ce morceau de ville de 2 000 logements accueillera, dès 2025, 6 000 habitants dans un quartier mixte, dynamique et durable.

 Ville de demain, quartiers inclusifs, Crise Covid, guerre ukrainienne, vous avez commencé à illustrer votre ancrage dans les sujets sociétaux. Quels sont les engagements du Groupe en matière de RSE?

Nous avons revu notre démarche RSE  en 2021. Nous avons réinterrogé toutes nos parties prenantes, locataires, partenaires, collectivités, fournisseurs, gouvernance, collaborateurs, sur nos enjeux et l’évaluation de notre maîtrise de ces sujets. Il en est ressorti l’importance et notre bon niveau de réponse sur les besoins des territoires, la déontologie et l’éthique, ainsi que la sécurité des bâtiments. Dans les sujets à enjeux, nous retrouvons aussi l’adaptation au changement climatique, la sûreté des locataires, l’accompagnement social et la relation client.

Sur la base de la matrice des enjeux, nous avons redéfini notre politique RSE en nous attachant à ce qu’elle soit cohérente avec notre projet stratégique. Nous avons défini 16 engagements pour être au plus près de la société, des territoires, de nos clients, de nos partenaires et des collaborateurs. Je citerais à titre d’illustration, la facilitation du parcours résidentiel (changement de logement en fonction de l’évolution du besoin du locataire), la transformation environnementale de nos bâtiments, le développement des solutions innovantes au profit des territoires, l’accompagnement des collaborateurs sur toutes ces transformations et l’évolution des modes de travail. Ce dernier point est d’autant plus important dans le contexte de forte activité induit par notre rythme de livraisons de plus de 20 000 logements par an. Les équipes sont particulièrement investies et attachées à notre mission sociale.

Via votre filiale Adoma, vous participez à l’accueil des réfugiés ukrainiens. Pouvez-vous nous décrire cet accompagnement matériel et social?

Pour répondre à la demande des pouvoirs publics, nous nous sommes appuyés sur les synergies au sein du Groupe. Avec d’une part notre filiale Adoma, spécialiste de l’hébergement des personnes en difficulté et de l’accueil inconditionnel. Adoma a toute la compétence pour non seulement accueillir, mais également accompagner socialement des réfugiés, des familles qui ont vécu des événements terribles et qui doivent être soutenus tant matériellement que psychologiquement. Par ailleurs, nos filiales d’habitat social ont identifié les logements qui pouvaient être mis à disposition de ces familles. Nous avons proposé 1 700 logements disponibles sur au moins 1 an et accueillons actuellement un peu plus de 1 000 réfugiés. Nous nous préparons aussi à une seconde vague de besoin d’hébergement de réfugiés accueillis dans un premier temps chez des particuliers, pour lesquels l’hébergement sur un temps long peut s’avérer difficile.

Notre position sur l’ensemble des segments, logement et accompagnement, nous a permis d’offrir ce bouquet de solutions aux pouvoirs publics.

 

Vous avez une activité de gestion de fonds via  votre filiale, AMPERE Gestion. Pourquoi   une    telle    filiale? En  quoi  s’inscrit-elle   dans votre    stratégie     globale?

Cette filiale a été créée pour accompagner le développement du logement intermédiaire en faisant appel à des investisseurs tiers afin de lever de nouvelles capacités de financement et ainsi produire davantage. Parmi ces investisseurs institutionnels, nous retrouvons des banques ou des sociétés d’assurance notamment. Cette activité concilie le besoin pour les investisseurs de venir sur le segment logement et sur des actifs verts avec un rendement sécurisé, et pour nous le besoin de trouver des capacités de financement. La filiale gère actuellement 12 fonds pour près de 13,6 milliards d’euros de capacité d’investissement. Nous avons ainsi pu financer à ce jour plus de 30 000 logements. Nous sommes les seuls à offrir ce type de solution. Elle illustre notre capacité à démultiplier les moyens pour répondre au besoin de production.

 Dans quelle mesure CDC Habitat est-il un Groupe pour des ingénieurs comme le sont les diplômés des Écoles des Mines? Pour quelles missions/métiers? Pour quelles raisons?

Nous avons devant nous un grand champ d’innovations qui nécessite des compétences d’ingénieurs. Il nous faut bien entendu concevoir la ville et les logements de demain, avec notamment l’analyse des usages et donc l’exploitation de la data. C’est un des sujets où nous devons absolument progresser. Ceci va nécessiter des ingénieurs polyvalents, pour explorer ces nouvelles approches, et nous permettre d’aller au-delà d’un “Produit logement” vers une offre de “Services logement”.

Sur un autre champ, nous initions cette année une démarche d’innovation ouverte pour structurer notre collabo ration avec des startup. Là aussi nous aurons besoin d’ingénieurs généra listes.

Les grands projets, comme le village des Athlètes où il nous faut inventer tout un quartier de ville, vont nécessiter un spectre assez large de compétences ; nous aurons notamment à prendre en compte la mobilité, les énergies, les déchets, la biodiversité, le social, la qua lité de l’air, la résilience, la mixité, les usages… y compris les sujets d’aménagement du territoire, de relocalisation de l’industrie, d’indépendance énergétique qui ont été mis en lumière par la crise Covid et maintenant la guerre en Ukraine. Sur ces sujets, il nous faut avoir une approche globale et prospective. Pour ce qui est de la transition numérique, j’ai déjà évoqué le BIM, la maquette numérique, le bâtiment connecté et les services que nous pouvons mettre à disposition de nos clients locataires.

Au-delà de tout cela, nous avons la chance de travailler dans un domaine où, au quotidien, nous voyons notre utilité sociale et notre impact important sur les sujets de société. Ce sont des arguments qui peuvent parler à des ingé nieurs en quête de sens. 

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