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Plus gonflé que la gonflette, plus ambitieux que le Bitcoin !

Focus de carrières

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30/12/2021

 

" Les bonnes résolutions, c’est du bidon !

Vous aussi, vous doutez de leur capacité à transformer votre vie ? Pourtant, c’est grâce à elles que les salles de sport font traditionnellement le plein en début d’année…

L’envie de perdre quelques kilos superflus... pas forcément uniquement dus aux fêtes ? ;-)

Sans doute ! Mais de façon plus symbolique, ces résolutions ne renvoient-elles pas aussi à une envie de reprendre notre vie en main ?

 A un désir de « muscler notre jeu », à force de volonté, pour décider au moins de l’apparence que nous aurons quand les beaux jours seront revenus ?

Mais quitte à parier sur l’(auto)détermination, pourquoi jouer petit bras ? C’est bien beau de reprendre le contrôle de sa silhouette, mais que diriez-vous de chercher plutôt à remettre du sens dans votre vie ? Oui, rien que ça !

Si vous faites partie de la minorité qui a déjà la certitude de vivre exactement la vie qu’elle a choisie, vous pouvez passer votre chemin, heureux veinard !

Si au contraire, pour un tas de raisons différentes, vous avez du mal à vous lever le matin, vous ne « kiffez » plus (pas ?) votre job, pourquoi ne pas décider d’y remédier et de viser à être plus heureux, sans attendre la retraite ?

Ça vous semble utopique ? Baissez votre garde, c’est bien plus à votre portée que vous ne le pensez !

 Expelliarmus ! Laissez-moi vous raconter l’histoire d’un Alumnus qui a décidé de tenter l’expérience.

Oh il n’avait probablement rien de bien différent de nombre d’entre vous : la quarantaine révolue, une pincée de ras-le-bol (la bureaucratie galopante, le manque d’autonomie dans son entreprise...), un soupçon de manque de perspectives…

Même pas un burn-out pour justifier de remettre son bien-être psychologique au centre de ses priorités. Et pourtant, un jour, il décide de sortir du cadre.

De suivre sans le savoir un conseil de Tony Robbins qu’il n’a découvert que plus tard : « Pour opérer de profonds changements dans votre vie, vous avez besoin d’inspiration ou de désespoir ».

Pourquoi attendre d’être à terre pour se relever ? C’est bien plus difficile que de prendre les devants ! Alors il choisit de faire une pause, sous forme d’un congé sabbatique de 11 mois.

Au départ, égoïstement, pour profiter un peu plus de la vie. C’est si bon de se recentrer sur soi, parfois ! Il paraît même que ça aide à mieux s’occuper des autres. Amusant paradoxe !

Mais comme on dit, « chassez le naturiste, il revient au bungalow ! » : très vite, il craint de s’ennuyer (un peu) et de ne pas pouvoir valoriser ce « trou dans son CV » (beaucoup), s’il n’en profite pas pour faire quelque chose « d’utile ».

Quitte à être sorti du chemin bien tracé qu’il suivait sagement depuis son enfance, pourquoi ne pas en profiter pour envisager de faire durablement « autre chose » ?

Une activité professionnelle qu’il aurait choisie, qui serait en phase avec ses valeurs et qui le ferait se lever avec le sourire chaque matin ? "

Car plus les semaines passent, plus il réalise qu’il a jusque-là enchaîné les postes de façon « mécanique », au gré de promotions et autres mutations. Mais que plus son compte en banque prenait de l’embonpoint, plus sa motivation déclinait. Encore un paradoxe amusant ! Quoique…

Vite, vite, se donner la possibilité de faire quelque chose d’enthousiasmant à la fin de cette année sabbatique ! Ne retourner à son poste précédent (« ou équivalent ! », persifle la DRH...) que si c’était vraiment ce qu’il avait envie de faire. Et entre nous, il commence à en douter furieusement.

Vous connaissez le blogging ? Lui non plus. Pourtant, après quelques recherches, il choisit de se former à cette activité, qui lui permet de partager ses connaissances sur internet, à travers des articles, des podcasts audios et même quelques vidéos sur Youtube.

En l’occurrence, il décide de parler de son expérience récente pour aider d’autres cadres à changer de vie. Il retrouve le plaisir qu’il avait à écrire des nouvelles quand il était ado ou à animer des conférences dans ses derniers jobs.

Surtout, il découvre l’extrême satisfaction d’avoir des personnes qui le remercient sincèrement pour son travail. Du jamais vu quand il était directeur d’usine !

Cerise sur le gâteau, cette activité de blogueur, il peut l’exercer de pratiquement n’importe où. Alors, il en profite pour réaliser un de ses rêves : aller poser ses valises avec son épouse à Barcelone.

Identifier le job de ses rêves, devenir son propre patron et vivre là où il en a envie : la « roadmap » s’aligne pour l’instant de très près sur la « vision de vie » qu’il a établie peu après avoir quitté son poste.

Mais nous sommes entre Alumni : n’allez pas croire que développer un business sur internet est aussi simple que la plupart des formateurs veulent bien vous le dire !

Au bout de 2 ans, il est désormais en congé création d’entreprise et s’il a immatriculé sa société, il ne se verse encore aucun salaire. Pas étonnant, en même temps : après avoir fourni beaucoup de contenu gratuit, il commence tout juste à proposer ses services contre rémunération.

Mais il a découvert qu’en gérant de plus près des économies accumulées plus ou moins malgré lui en 20 ans de carrière, il a des marges de manœuvre insoupçonnées. De quoi voir venir et persister dans cette belle aventure, qui lui fait voir la vie sous un jour complètement différent !

Et dire que 3 ans plus tôt, il ne se posait aucune question sur sa trajectoire… Ses ambitions alors ? Continuer à gravir les échelons. Mettre de côté pour ses vieux jours (peut-être des bitcoins ?). Et essayer de ne pas trop perdre le contact avec ses proches...

Aujourd’hui, il n’a toujours pas le sentiment d’avoir été « courageux » en prenant son congé sabbatique, même si c’est ce que beaucoup lui disent. Par contre, il est persuadé d’être beaucoup plus ambitieux qu’avant : il veut être heureux, sans attendre la retraite ! Et il est en train de le faire.

Allez, vous l’avez sûrement deviné, cette histoire, c’est la mienne. Ne m’en voulez pas, le « storytelling », c’est l’un des ingrédients de base de tout blogueur qui se respecte. ;-)

Oui, c’est mon histoire. Mais ça pourrait sans problème être la vôtre. Réfléchissez bien : y-a-t-il sérieusement quelque chose qui vaille que vous différiez votre bonheur à une échéance incertaine ?

Et je peux vous garantir une chose : en étant plus heureux et plus détendu, en remettant votre vie professionnelle à sa juste place parmi les nombreuses dimensions de votre vie, vous ferez aussi le bonheur de vos proches. Y-a-t-il plus beau cadeau de Noël ?

Alors, aux fêtes, pour les résolutions : salle de sport ou nouvelle profession ? ;-)

 

Alexandre Willocquet (Ingénieur des Mines Paris 1994)

Pour consulter le blog d'Alexandre : https://11-mois-pour-changer-de-vie.com

 

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