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Carrières : Prise de risque, Prise de recul

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20/05/2022

Un dirigeant qui ne prend pas de risque, ça n’existe pas.


Le dirigeant, par sa fonction, projette une vision, compose avec une part d’inconnu, prend des décisions et assume des risques juridiques qui engagent sa responsabilité.


Mais il prend aussi des risques dans la conduite de sa carrière : en effet, aujourd’hui où les parcours linéaires n’existent plus, où l’on est amené à connaître plusieurs métiers, plusieurs fonctions ou plusieurs secteurs, changer de job ou de mission comporte aussi une part de risque ; tout comme se maintenir dans son job finit par en présenter : risques de manquer des opportunités ou ne pas progresser assez.

Aux moments décisifs, quand ils sont amenés à s’engager dans une nouvelle étape de leur évolution professionnelle, les cadres dirigeants ne réagissent pas de la même façon.
Certains se lanceront dans un nouveau poste en n’ayant que 50 % des compétences requises quand d’autres ne le prendront que s’ils cochent 80 % des cases.

L’estimation du risque n’est jamais la même d’une personne à l’autre.  

Mais de quels risques parle-t-on au juste ?
Risque d’échouer dans un nouveau poste alors qu’on réussissait dans le précédent… risque de régresser, de faire un pas de côté ou en arrière plutôt qu’en avant… risque de ne pas s’adapter à un nouvel environnement…

Et si ça ne se passe pas bien, quelles pourraient en être les conséquences ?
En positif, c’est l’apprentissage d’un échec (aujourd’hui plus valorisé qu’hier) et en négatif, en dehors d’éventuelles conséquences économiques, c’est plutôt l’image de soi, l’estime de soi, et la confiance en soi qui en prennent un coup.

Ces risques, si l’on y réfléchit bien, restent relatifs. Surtout à une époque où le droit à l’erreur est davantage admis socialement. Dans une décision de carrière, ce n’est jamais sa vie qu’on engage : il ne s’agit après tout que d’un job. 

Prendre du recul dans les moments décisifs de sa carrière est particulièrement utile pour en apprécier les risques : évaluer si on a plus intérêt à un instant t à partir ou à rester, challenger ses croyances, dépasser l’approche émotionnelle de la situation en l’objectivant, sortir d’une vision immédiate pour se projeter dans le long terme.

Autant de points sur lesquels on gagne à se faire aider par les bonnes personnes pour analyser et prendre la hauteur nécessaire.

Même si à la fin, on restera seul(e) à prendre la décision.

 

 

Pour vous aider à mieux appréhender cette prise de risques, les Conseillers Carrières sont là pour vous aider

 

Article collectif coordonné par Nicolas Bontron, Associé du cabinet « Transition Plus » spécialisé en accompagnement de dirigeants en crises de carrière. 

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