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Carrières * Ingénieur de profession et rocker de cœur…

Mediathèque Carrière

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22/03/2021

Tout gamin, j’ai commencé à apprendre le piano, le solfège, puis le saxophone, en horaires aménagés Musique avec des cours théoriques au conservatoire, et pour être tout à fait franc, je ne trouvais pas ça très motivant… Et puis l’adolescence est arrivée, avec ses envies de liberté et d’aller voir ailleurs… J’ai pris ma claque avec le gros son à l’américaine et des groupes qui ont fait depuis ma culture Rock : Guns N’ Roses, Van Halen, Aerosmith, Queen, et tant d’autres. Lorsque j’avais 16 ans, l’un de mes meilleurs copains étudiait la guitare classique au conservatoire, et j’ai commencé à gratter un petit peu avec lui, puis beaucoup… et 6 mois après, je me faisais offrir une guitare électrique et un petit ampli 5W… Depuis l’envie de jouer ne m’a pas quitté.

 

Je n’ai pas regretté mon éducation musicale, loin de là, car c’est elle qui m’a permis de découvrir, d’apprécier et de comprendre des écritures plus évoluées (Zappa, Dream Theater, Pain of Salvation, Thank you scientist), et de concevoir mes propres morceaux.

Plutôt à l’aise avec les maths comme avec une guitare, j’ai poursuivi des études scientifiques, avec « la voie royale » des classes préparatoires. Bien souvent enfermé dans ma chambre, 50% pour bûcher, 50% pour monter le volume et étudier les solos de mes guitaristes préférés… (ratio 50/50 très variable suivant les périodes…).

A l’école des Mines de Saint-Etienne, j’ai monté un groupe avec 3 acolytes de ma promo. Bertrand à la batterie, Comar à la basse, Bruno et moi à la guitare et au chant. Les promos 95 à 99 se rappelleront peut-être du groupe « Tourism »…Très amateur, mais avec l’assurance de la jeunesse que tout ce que l’on fait est formidable…

Formation temporaire, puisque le groupe n’a évidemment pas survécu à la fin des études, chacun poursuivant son chemin professionnel, le mien s’orientant vers l’informatique (sans surprise pour une promo qui arrive sur le marché du travail en 2000).

J’ai démarré dans une start-up lyonnaise, éditeur de logiciels pour la Distribution. En parallèle, j’ai rapidement cherché un groupe Rock qui me corresponde, en parcourant les petites annonces. J’ai joué quelques années dans un groupe nommé « Alter Ego », puis les engagements de la vie m’ont un peu éloigné de ma route musicale : travail prenant, mariage, enfants, construction de maison, etc. En 2012, j’ai reformé un groupe, nommé Camel bacK. Nous avons bâti un répertoire d’une dizaine de compositions et participé à un tremplin rock en 2016 qui nous a permis de jouer dans 2 salles connues du milieu Rock à Lyon : Le Ninkasi Kao et le Transbordeur. En 2017, après une crise existentielle au sein du groupe, nous avons changé de voix et Alexandra nous a rejoint, pour obtenir la formation actuelle.

- Alexandra à la voix, profession : vendeuse dans un magasin de vêtements ;
- Cyrille à la batterie, profession : maïeuticien (tous à vos dictionnaires) ;
- Philippe à la basse, profession : architecte produit chez Alstom ;

Comme quoi, il faut de tout pour faire du Rock…

Marier les engagements de la vie professionnelle et familiale avec les engagements d’un groupe Rock n’est pas toujours simple, bien souvent schizophrène et à coup sûr chronophage…

Comment fonctionne Camel bacK ? :
Notre rythme de « travail » est hebdomadaire : une répétition chaque vendredi soir, chez moi (j’ai la chance d’avoir une pièce réservée à la musique avec tout le matériel nécessaire), pour monter les morceaux, trouver les bons arrangements, consolider et être crédible sur scène.

En amont, je passe quelques longues soirées studieuses à composer : en pratiquant, les idées viennent et il faut les mettre en musique en les enregistrant avec les moyens du bord, pour donner vie au morceau. Je propose ensuite le morceau complet aux autres membres du groupe (uniquement la partie instrumentale) et Alexandra, notre chanteuse et auteur, crée sa mélodie, son texte pour compléter l’œuvre. C’est à chaque création une question d’alchimie entre elle et moi.

En aval, il faut prendre le temps (et l’argent…) d’enregistrer proprement, de compléter avec des vidéos pour se faire connaître, de faire le « marketing » du groupe, et de démarcher les lieux de concert pour enfin vivre des moments live et partager avec le public. C’est la partie la plus difficile, pour un groupe amateur, qui a peu de temps à consacrer à la prospection. On préfère toujours jouer (une répétition Rock le vendredi soir permet la même décharge d’énergie qu’une séance de gym intense…) plutôt que de prendre du temps pour organiser la suite…

Notre ambition reste clairement celle d’un groupe amateur, mais plus nous pourrons jouer en public et partager nos créations, plus nous retirerons du plaisir de ce loisir, la finalité de toute création reste d’être partagée avec d’autres.

Petite note COVID : même les groupes amateurs sont mis à mal par le virus (dans une moindre mesure, car sans impact financier) : finies les répétitions hebdomadaires le vendredi soir en raison du couvre-feu, nous nous rabattons sur les dimanches matin, mais le rythme est beaucoup moins soutenu car cela empiète sur la vie familiale… et finies les opportunités de concerts…

En résumé, on peut tout à la fois être :

- Directeur France d’un éditeur de logiciels mondial ;
- Mari et Père de 3 enfants ;
- Membre d’un groupe Rock ;
- Associé avec son épouse dans un magasin Biocoop.

Il reste alors peu de temps pour se poser dans son canapé, mais ce n’est pas forcément une fin en soi…

Pour découvrir notre univers et notre musique :

Site Web : http://camelback.fr
Chaine youtube : https://www.youtube.com/channel/UCV0izIpK79eruIGtw-H9Zbw
Nous suivre sur Facebook : https://www.facebook.com/Camel-bacK-592111140868281

 

Guillaume Gravejat (E 97) avec un Salut amical et musical à Bertrand F. de la Vega (batterie), Marc Assuied (basse) et Bruno Dupont (guitare et chant)

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